... et je continue avec "Chanteeeu, la vie chaaaanteeu...!".

Bref, vous l'avez compris, il faut chanter !

A 16h30 à l'église d'Ambierle, on compte sur vos jolies voix pour célébrer comme il se doit notre mariage, jusqu'à se "casser la vooiaaax".

Pour que vous puissiez dors et déjà apprendre les chants et les fredonner sous la douche, voici les principaux chants qu'on a choisis pour la cérémonie du mariage.

A raison de 5 minutes d'apprentissage par jour, vous serez prêts !

Bon, certaines vidéos sont très très kitchs, on ne se moque pas ;)

Un, deux, et un deux trois quatre !

Vous êtes plusieurs à nous avoir demandé si nous avions une liste de mariage, la réponse est oui, la voici :

http://www.millemercismariage.com/sophieetremi/liste.html

Merci et à très bientôt !

N'hésitez pas à revenir de temps en temps sur le blog, on va essayer de mettre des articles au fur et à mesure !

Allez sortez vos cartes routières et vos boussoles... Rendez-vous à Ambierle !

Bonjour à tous,

Vous pourrez trouver ci-dessous une liste indicative d’hébergements situés à proximité d’Ambierle.

Pour les jeunes (amis, cousins…) et les moins jeunes qui sont restés jeunes dans leur tête, nous avons réservé plusieurs gites format dortoirs  et quelques chambres  proximité d’Ambierle. Merci de nous contacter par mail pour qu’on vous réserve une place si vous êtes intéressés et qu’on vous transmette les informations (nombre de places limitées). Il est aussi possible de planter la tente !

Hôtels

- Hôtel Le Central   [6,27km]

8 r du 10 août 1944

42370 Renaison

04 77 64 25 39

- Auberge Des Berands   [8,15km]

280 rte Pouilly les Nonains

42370 RENAISON

04 77 64 25 96

- Relais De Roanne [9,97km]

2715 rte Roanne

42640 SAINT ROMAIN LA MOTTE

09 62 29 08 59

-Hélios Hotel [12,50km]

55 rte Paris

42300 MABLY

04 77 67 29 13

Chambres d’hôte

-La Ferme aux Abeilles

Les Alliers

42820 Ambierle

09 52 53 54 96

-Demeure Bouquet 

r Faimes

42820 AMBIERLE

06 95 88 83 82

Gites

- Gîte de la Collonge

La Collonge

42820 Ambierle

06 12 26 52 11

guillaume.gutierrez@yahoo.fr

- Gîte Les Grandes Prairies

Chemin de Phillipeville

42640 St Germain Lespinasse

0 612413373

contact@lesgrandesprairies.com

C'est la dernière partie de notre séjour ! Et pour terminer les choses tranquillement, nous avons choisi d'aller passer quatre jours sur une île, Ko Samet, à 3 heures de Bangkok, et 13 heures de bus de Chiang Mai. Et oui, nous avons pris le bus. Le confort est bien meilleur que dans l'avion, on peut renverser ses sièges à l'horizontal (utile, car c'est un bus de nuit), et il y a une petite dame toute mignonne dans son uniforme qui nous distribue des snaks à manger toutes les heures. Par contre, ils ont décidé de passer Blanche-Neige en thailandais sur les écrans du bus, ce qui a été plutôt difficile à supporter. D'un autre côté, on a eu droit à une série de clips trop kitchs des hits thailandais du moment, et on est devenus absolument fans, et on en a encore les musiques dans la tête.

Il est 7h30 du matin, nous voilà arrivés ! Par contre, il pleut comme vache qui pisse (on avait vu la pluie qu'une seule fois à Chiang Mai en quinze jours !). Ca va être cool la plage ! Bon en fait, le temps s'est dégagé en matinée. On prend un taxi jusqu'à l'embarcadère, puis on réussit tant bien que mal à acheter des billets pour le bateau. On se fait conduire dans une embarcation qui ressemble à un bateau de pécheur, tout mouillé de partout, et sur lequel on charge tout le ravitaillement de l'île pour la journée : ciment, légumes, tuyaux de canalisations, viande... On attend bien sagement pendant une heure qu'ils aient fini de tout charger, avant de larguer les amarres. On nous avait prévenu, mais mieux vaut ne pas être pressé !

Arrivée à Ko Samet ! Pour être honnête, on a mis quelques jours à apprécier l'île, car au premier abord, ce qui saute aux yeux ne fait pas forcemment plaisir. Cette île est censée être un parc national, mais elle n'en a que le nom. C'est sale, c'est sale de partout, les plages sont régulièrement sillonnées par des égouts jaunatres qui se déversent dans la mer ; l'arrière des resorts est parsemé d'amas d'ordure. Ca fait frémir. En plus de ça, c'est la saison des pluies, les rues sont au mieux boueuses, au pire inondées (comme c'est le cas de la rue de l'hotel qu'on a choisi !).

Dans un second temps, on apprécie à Ko Samet les plages de sable fin, la belle mer, et les nombreux restos et bars sur la plage. Il y a interdiction ici de construire plus haut que les arbres : tant mieux, tout ça se fond dans le paysage. Le soir, tous les restos allument des lampions, c'est romantique, on dine tranquillement sur la plage, de fruits de mer, crevettes, et crabes, dont la fraicheur est garantie par le gros bac à eau rempli de crabes devant le resto ! On a même trouvé un resto où ils réussissent les cocktails, chose rare en Thailande. Le samedi soir, c'est la teuf, la jeunesse de Bangkok est venue s'amuser. L'un des gros bars de la plus grande plage fait un show sur la plage, organise des jeux, jusqu'à démarrer la musique, et c'est parti pour danser sur la plage !

Une journée, on a pris le taxi pour descendre tout en bas de l'île, 6 kilomètres sur une route pleine de creux, de bosses, de roches, de boue... Heureusement, le taxi est un pick-up. Vu la route, je n'aurais pas aimé être au volant ! Le sud de l'île est beaucoup plus sauvage, plus on remonte vers le nord, plus c'est touristique. On a donc longé la côte en remontant, parcourant les rochers, s'arrêtant sur les plages et criques peu ou pas fréquentées, c'était une belle promenade. Le dernier jour, nous avons été nager au masque et tuba dans les îles alentours, emmenés par une agence en bateau. On a bien aimé, même si je pense qu'il y a sans doute des endroits plus spectaculaires pour faire du "snorkeling".

Mais finalement, on a bien aimé cette île !

Nous sommes partis avec Clo et Ziro, Rémi et moi, à Pai ! Pai est situé au Nord-Ouest de Chiang Mai, à trois heures de route rock&roll, puisque ça monte et ça tourne, et les chauffeurs de minibuse prennent tous pour des as du volant. Nous sommes arrivés à 7 heures du soir dans ce petit village, avec un gros mal de coeur, mais en un seul morceau.

Pai est un village tout mignon, au milieu de la montagne, pas très loin de la frontière birmane. Il est tellement roots et hippy qu'on dirait l'Ardèche : on ne croise que des touristes back-pakers, ou des résidents à draid locks, vêtus de sarouels, barbus et accompagnés de grandes flutes et de jumbés. Bref, on adore ! On est comme hors du temps. Nous réservons une journé de rafting pour le lendemain, et allons dîner au The Good Life, salon de thé qui fait pousser son propre thé, et propose de s'asseoir au choix autour d'une table sur des bancs, sur des balançoires, ou sur de coussins autour d'une table basse, tandis que brûle de l'encens, et que l'on peut consulter à souhait tout un tas de bouquins qui squattent les étagères le long des murs. Et on peut aussi manger de la bonne nourriture thai !

Puis, le monsieur de notre guesthouse vient nous chercher pour nous y emmener : à moins d'un kilomètre du village, elle s'appelle Pairadise, et porte bien son nom. Autour d'un étang se disposent une dizaine de bungallows, aux chambres lumineuses, soignées, grandes et colorées. Devant chaque bungallow on trouve deux fauteuils et un hamac. La vie est belle !

Le lendemain, départ 7h30 pour une journée de rafting ! Avec Thai adventure, pour ceux que ça intéresse, car nous le recommandons à tous, on a passé une très bonne journée. Le manager est français, installé à Pai depuis 25 ans. Pendant le petit-dej', il nous brieffe sur les règles et recommandations du rafting, du style "que faire si je tombe à l'eau", etc. Surtout, ne pas se diriger vers une branche ! est la leçon que nous retiendrons (on peut être embarqué dans les branches sous l'eau et emprisonnés dans la passoire). Nous embarquons à l'arrière d'un pick-up, pour une heure et demie de route mouvementée, et plus nous avançons, plus Clo et Ziro virent au vert. Heureusement, nous arrivons juste à temps.

Et c'est parti 7 heures de rafting, entrecoupées par une pause déjeuner et baignade dans les cascades. La première partie de la descente, sur la rivière Kong, est assez calme. Puis nous rejoignons la rivière Pai, avec 20 rapides sur 20 kilomètres... c'est parti !!! Vous pouvez imaginer que le parcours a été agité et plein d'émotions, mais qu'évidemment, on a adoré ! Je ne dirai pas qui est tombé à l'eau car ce ne serait pas sympa pour eux, surtout pour ceux qui ont la malchance de tomber dès le premier rapide... ;) Je dirai seulement que ne sont pas tombés seulement ceux qui avaient reçu le bracelet de la chance de la part des moines au Doi Suthep - comme quoi, ça marche ! Notre guide était un gros tarré, très pro et très drôle, il s'amusait visiblement beaucoup, hilare quand nous nous sommes coincés dans un tourbillon, ou quand il a pris un rapide en arrière juste pour le plaisir de s'allonger la tête en arrière au dessus de l'eau ! Un mot des paysages : de hautes montagnes, impressionnantes, comme des grands murs végétaux tant elles étaient immenses, au dessus de la rivière, ou à l'horizon. Enfin, c'était génial, on a presque regretté de ne pas avoir signé pour deux jours ! En deux jours, on s'arrête au bord de l'eau pour camper, et repartir le lendemain. On se prend un peu pour des aventuriers quoi ! Mais le soir en rentrant, on était bien crevés !!! C'est pourquoi on a choisi d'aller dîner dans un resto décrit par le gérant du rafting comme "la tour d'argent" de la cuisine thailandaise. Effectivement, l'accueil était froid, mais nos plats très bons !!!

Le lendemain, nous avons dit en revoir à Clo et Ziro qui sont repartis dès 11h, tandis que nous avons pris la journée relax pour profiter un peu de Pai, et sommes repartis pour Chiang Mai seulement à 15h30... mas on serait bien resté plus longtemps !!!

Et bien oui, je fais deux en un ! Car dimanche nous avons pris nos clics et nos clacs pour quitter Chiang Rai, mais sans négliger de visiter le beau White Temple. Situé à 13 kilomètres de la ville, il a été construit en 1997 par un architecte farfelu, et le résultat est on ne peut plus original et décapant. Le temple est d'un blanc éblouissant, couvert de nagas (serpents), cygnes, lions, éléphants. Pour se rendre au temple, on traverse un petit pont où sont représentées à ses côtés, comme sortant du sol, les mains suppliantes des créatures des enfers. Très étrange. Puis on arrive au temple en tant que tel, et à l'intérieur on trouve une immense peinture, qui se lit de bas en haut (en bas le mal, le monde, en haut le bien et Bouddha), tandis que s'échappent vers la droite pour voguer vers Bouddha des petits bateaux remplis de fidèles avec des fleurs de lotus, ou de moines. Ce qui est désopilant, c'est de voir toutes les représentations de la culture occidentale dans la partie basse (le monde) : on peut y reconnaître Spider-Man, Superman, Avatar, Kung Fu Panda, des droïdes de la guerre des étoiles, les tours jumelles, Sangoku, Batman, Terminator, Georges Bush... J'en passe et des meilleures ! Très marrant d'essayer de reconnaître toutes les références picturales - et amusant d'imaginer que dans 200 ans, plus personne ne comprendra rien à cette peinture !

Nous quittons Chiang Rai avec quelques difficultés, puisque il y a deux terminaux de bus, mais impossible de comprendre lequel sert à quoi. Ensuite, les bus pour Chiang Mai sont complets avant 17h. Enfin, impossible de trouver un bus public pourri pour nous prendre. Bref, pour en finir, nous négocions avec un taxi un retour à Chiang Mai, pour un prix plutôt modique. Et le chauffeur est aimable et bon conducteur !!!

Le lendemain, c'est cooking class pour Clo et moi ! Quel bonheur, nous allons enfin apprendre à cuisiner du fried rice with chicken, pad thai, chicken with cashew nuts, etc. Ca commence par un tour au marché pour nous présenter tous les ingrédients qui vont nous servir, puis on s'y met. La confection des plats est rapide, et paraît plutôt simple, mais évidemment, le refaire chez soi va être plus compliqué. D'autant plus que beaucoup d'ingrédients sont un peu étranges (racine de coriandre ? Je ne crois pas qu'il y ait ça chez Franprix). Nous avons confectionné une pâte de curry vert, et à mon avis la moitié des 14 ingrédients n'est pas trouvable en France (peut-être dans le 13ème, mais encore), donc autant l'acheter tout prêt. Enfin bref, bonne expérience ! Le fried rice with chicken étant simple et aux ingrédients faciles, je pourrai vous en faire si vous êtes sympas ! :)

C'est parti pour le triangle d'or ! En compagnie de Clotilde et Ziro qui nous ont rejoint ! Le triangle d'or est une région partagée entre le nord de la Thailande, le Myanmar, et le Laos, et est surtout connu pour être le haut lieu de la culture de l'opium (pour casser le suspens, nous n'en avons pas vu !).

Nous avons commencé notre périple en prenant le bus pour Tha Tong, un petit village du Nord. On le rejoint en prenant une route sinueuse dans les montagnes, pour ensuite rejoindre un plateau. Nous nous sommes levés tôt, et sommes frustrés de piquer du nez devant ces beaux paysages. Pourquoi allons-nous à Tha Tong ? Car il est possible de rejoindre ensuite Chiang Rai en descendant la rivière Kok sur une pirogue, pour un prix relativement modique (moins de 10 euros chacun pour 3 heures de navigation). Nous aimons beaucoup Tha Tong : le village est beau, paumé, petit, il n'y a que nous comme touristes. Après déjeuner, nous embarquons dans la pirogue. C'est époustouflant ! Nous descendons la rivière au milieu des montagnes, qui sont tantôt sauvages, tantôt cultivées, nous passons à côté de petits villages aux toits de palme, ou de fermes d'éléphants. Et quelques rapides pour le fun ! La descente est passée trop vite, nous arrivons à Chiang Rai. Moins touristique, il nous est difficile de trouver un bus bleu, et nous marchons donc jusqu'au centre. Après quelques détours, nous trouvons une guesthouse qui nous paraît correcte, mais la visite des chambres nous laisse perplexe : il y a une très belle chambre, et une très laide chambre, avec salle de bain partagée qui implique de passer au milieu de l'accueil pour y aller... Sympa pour le petit pipi du milieu de la nuit ! Bref, nous tentons un autre hotel conseillé par le routard : bonne pioche ! Beau, bien tenu, et pas très cher ! Nous sommes prêts pour aller dîner. On commande plein de spécialités "not spicy", et on se retrouve avec des spécialités épicées, mais pas assez pour nous empêcher de manger, car nous sommes affamés! Puis, shopping au marché de nuit où on se lache un peu. Il me semble que je suis devenue une pro de la négociation des prix, mais c'est peut-être (sûrement ?) une illusion. Au fait, depuis trois jours, il ne pleut pas !!!

Je passe le clavier à Clo !!!

Bonjour tout le monde ! Sophie m'a passé le clavier mais je joue très mal du piano. Veuillez donc m'excuser. J'ai trouvé en allant à Chang Rai un grand type avec une fille qui a tout le temps faim et qui me ressemble étrangement. Ils sont chouettes alors on va passer quelques jours ensemble. Nous partons donc gaiement à la gare routière, tous les six (bin oui, Sophie, Rémi, Ziro, Routard et Lonely nos meilleurs amis). Je demande à une bonne femme en anglais avec mon meilleur accent thai où est le bus pour Sop Ruak. Mon parfait accent thai et mes yeux bridés de bretonne ayant trop pris le soleil l'ont leurée, et comme on la comprend. Elle me répond dans un thailandais impeccable d'où j'ai bien sur reconnu un accent du nord, quelque chose d'absolument incompréhensible mais avec l'air absolument convaincu que ses interlocuteurs la comprennent. Bon bon bon. Finalement, il semblerait que nous devassions aller d'abord à Chiang Saen pour y prendre un bus bleu (songthaew, prononciation inconnue, orthographe incertaine). Alala merci Routrout et Lony. Aller, c'est parti nous prenons un magnifique bus public avec des petits ventilateurs circulaires pour aérer nos cheveux collés sur notre front par la moiteur acide et salée de nos corps transpirants. Oui, tels que vous nous voyez, nous sommes beaux, car nous sommes de ces personnes que la moiteur rend beaux. Au bout d'un moment, c'est la crise. Sophie commence à chanter "chef un ptit verre on a soif", à hurler qu'elle a faim, et commence à bouffer les sièges. Il est grand temps que nous arrivions. Et ça tombe bien nous arrivons. On s'excuse auprès du chauffeur pour les sièges et attendons le départ du bus bleu. Pour occuper Sophie, nous faisons un jeu de chabada sur le thème des animaux. Ca dure un petit moment car dans la famille, ya du niveau. Personne n'a vraiment gagné même si je ne suis pas encore à court de chansons ("un éléphant qui se balançait sur une toileu toileu toileu" tu n'y avais pas pensé hein Sophie !). Arrivés à Sop Ruak, nous allons déjeuner à un restaurant recommandé par Routrout avec une belle vue sur le Mekong. Le chicken with cashewnuts, classique indétronable de nos vacances est ici cuisiné avec du ketchup, pouah quel mauvais gout ! Ah oui les amis, je ne vous ai pas dit pourquoi nous allions à Sop Ruak, et même si google est votre ami et wikipedia aussi,laissez moi vous faire gagner du temps, car votre temps est précieux je le sais, et comme ça fait déja quelques minutes que vous lisez ce récit et qu'à chaque lettre que j'ajoute à cette phrase vous êtes un peu plus pauvres, il serait grand temps d'entrer dans le vif du sujet, et de mettre un point à cette phrase, mais pas encore, c'est si bon, on est si bien ensemble, allez là ça me parait bien on fait une pause à l'ombre. Alors maintenant qu'on est assis à l'ombre, remettez vous de la crème solaire et laissez moi vous raconter. Sop Ruak est dans la région du triangle d'or, et jusqu'en 1965 ici c'était plein de champs de pavots et de traficants de drogue. Mais non, ce n'est pas pour ça que nous y allons! C'est la région où se rejoignent autour du Mekong, Thailande, Laos et Myanmar. A Sop Ruak il y a un très beau point de vue après une pitite grimpette où se pressent les minibus de touristes pour prendre une photo qu'ils pourront poster sur facebook, l'auto-liker, et ne plus jamais la regarder. Oui mais c'est beau, alors nous aussi on y va ! Il y a un temple en haut de la montagne, dans lequel les femmes n'ont pas le droit de rentrer. Nous prenons les photos parce qu'il faut savoir vivre avec son temps, que Sophie a un bel appareil photo, et que, faut-il le rappeler ? C'est beau ! Quelques minutes paisibles où nous pouvons regarder tranquillement le paysage puis arrivent 3 minibus de touristes qui nous demandent de nous pousser pour pouvoir prendre leurs photos (Sophie les a mordus), font la queue bien tranquillement pour attendre leur tour. We are out of here ! ("On se casse !" Traductrice, pour vous servir). Le Hall of opium, musée sur l'opium qui a 3 routards est à perpet. Tant pis ! Nous rentrons à Chiang Saen en descendant le Mékong pendant 30 minutes, car d'après des guides plus ou moins fiables, cette petite ville n'est pas touristique et vaut le détour. Mouai mouai. Effectivement, pas un chat dans les rues, mais les vestiges de temple sont plutôt sans intérêt... sauf pour la basse-cour qui se balade entre les bâtiments. Allez, retour à notre chère Chiang Rai (car c'est une fille) pour aller au saturday market ! Beaucoup de vêtements et des stands de nourriture plus appétissants les uns que les autres (en ce qui me concerne), on en a l'eau à la bouche et d'ailleurs on se dit que c'est le bon moment d'essayer les criquets grillés ! Et bien les amis, c'est pas mauvais du tout ! C'est même plutôt bon ! Ca a le gout de chips aux pommes de terre ! Un très bon snack sur le chemin du dîner ! C'est à peu près tout pour cette journée, je dois m'arrêter parce qu'il faut que vous alliez travailler, fassiez à manger, alliez vous coucher, et vaquiez à vos occupations que je vous invite d'ailleurs à détailler dans vos commentaires car la vie de nos lecteurs nous intéresse (sauf si juste après ça vous allez aux toilettes, vous pouvez le garder pour vous). Dans nos prochaines aventures, nous irons voir un temple avec Dark Vador et Sailormoon dedans !.
PS : j'ai demandé à Soph de corriger mes fautes d'orthographe, alors s'il en reste, c'est de sa faute, na !

Ca y est, nous partons enfin en trek dans les ethnies montagnardes ! Nous avons réservé via une agence, pour partir 2 jours à 80 km de Chiang Mai, du côté de Chiang Dao. Au programme : balade à dos d'éléphant, rando, baignade dans les cascades, rafting. C'est un peu trop beau pour être vrai ? Mais non, quelles mauvaises langues.

Nous sommes partis le matin, la première étape du programme étant la balade à dos d'éléphant. Nous sommes tombés dans une ferme à éléphants pas trop commerciale, avec de beaux paysages autour, où on a fait un petit tour d'une heure maximum sur un petit sentier parcouru d'un ruisseau. Le sentier était bien boueux et les pas de l'éléphant peu assurés, on avait l'impression parfois d'être dans des manèges type rollercoaster dans les descentes et montées ! Première découverte: les éléphants sont poilus ! Ils sont dirigés à la voix et à l'aide d'un petit bâton avec un pic en fer, mais notre conducteur ne s'en servait pas trop.

Nous découvrons en cette occasion les autres personnes de notre groupe : bien trop nombreux, il est composé de 9 anglais/australiens + 2 françaises + nous deux + 1 guide. Pourtant, la dame de l'agence nous avait vendu 1 guide pour 6 personnes, avec 12 personnes maximum sachant qu'on était en basse saison, et donc qu'on serait moins nombreux. Que nenni ! Cela a aussi été pour nous une bonne occasion d'observer des anglais en vacances. Car suite à cette expérience, nous pouvons affirmer que les touristes anglais sont bien pires que les australiens et français. En tout cas, sur 9 personnes, il y avait 7 grandes gueules, donc tout le temps en train de crier. Plusieurs garçons étaient venus randonner en tong (bon courage dans la jungle) et les filles en mini mini short et petit débardeur. Ils étaient fort sympathiques. Le seul problème était les "motherfu***, son of a b**, wanker, prick, fu**" martelés dans chaque phrase. Hyper pénible. Non, l'Angleterre n'est pas Hugh Grant...

Après déjeuner, c'est parti pour 4 heures de marche (pauses comprises) dont... 3 heures de montée ! Motivés ! On monte dans la jungle au milieu des bambous et sous les 35 degrés, on n'en peut plus. La récompense de ces efforts, c'est le paysage vu d'en haut des montagnes : magnifique. Nous arrivons à l'endroit où nous allons dormir : une espèce de gite face aux montagne, parfait. Nous dormirons sur des tatamis avec couverture et moustiquaire. Un peu spartiate, mais on était prévenus ! Après le dîner, nos anglais/australiens décident qu'ils veulent absolument du whisky. Le guide ne veut pas en entendre parler : "whisky, not good, walking, not good with whisky" (vous voyez en même temps le niveau d'anglais !). Je précise que le frigo était plein de bière et que ce n'était donc pas l'alcool qui manquait. Un autre thailandais part leur acheter du whisky, et revient avec 4 bouteilles d'un alcool qui ne sent pas le whisky, mais un truc qui dégage le nez, à mi-chemin entre l'essence et la térébentine... A priori, ils se sont fait avoir, car ce serait plutôt un alcool de riz fait dans les campagnes. Bref, le guide est énervé, mais comme c'est un thailandais, il ne s'énerve pas. Ils nous fait quelques tours de magie et casse-têtes, car son rôle a priori était de meubler la veillée. Comme la nuit est magnifique (voie lactée...), nous partons regarder les étoiles et le guide nous suit. Tandis que nous sommes allongés par terre, il confectionne une sorte de chapelet pour Bouddha. Tout d'un coup, il se met à crier ; nous nous levons alarmés ; il nous montre du doigt un petit scorpion. Etant donné l'amour des thailandais pour les bêtes, nous pensons qu'il veut simplement nous le montrer. Mais non, il veut qu'on se lève en hâte car le scorpion est "not good, not good". Super, on vient de manquer de s'allonger sur un scorpion ! Puis, un quart d'heure après, quand on revient au gite, le guide est tout fier de nous montrer une grosse tarentule qu'il a trouvé dans les buissons. Sur ce, nous rentrons dans le gite, essayant de trouver le sommeil dans cette jungle hostile.

Le lendemain matin, c'est parti pour 3 heures de marche en descente dans des sentiers casse-gueule. On n'aime pas ça, mais on est surtout inquiets pour nos anglais en tong ! On arrive à une cascade alors qu'on a tellement chaud qu'on étouffe. La baignade fait du bien ! Puis, après déjeuner, rafting. Alors, je n'avais jamais fait de rafting, mais là, je suis capable de dire que c'était de la publicité mensongère : un seul rapide ! Le reste en eaux calmes ! Nous rentrons ensuite pour Chiang Mai, serrés comme des sardines dans un pick-up.

Quel bilan de ces deux jours : rando dure mais géniale, car super paysages. Groupe trop nombreux par rapport à ce que nous avait vendu l'agence, et le guide parle à peine anglais, et surtout, ne le comprend pas (je lui demande "Do we need to take our bathing suits ?" il me répond "The toilets are there" haha). Enfin, et les ethnies montagnardes dans tout ça, que nous devions rencontrer ? Nous n'avons tout simplement croisé personne. Donc à faire pour les paysages si vous aimez la nature et les éléphants, pour le reste, faut pas trop rêver. En tout cas, on a beaucoup aimé !!!

Photos à venir !