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Sophie et Rémi au Québec
11 août 2011

"Fin de semaine" au Parc de la Jacques Cartier

Profitant de la visite de ma chère maman ces derniers jours, nous avons voulu lui faire vivre une expérience extrème : camper au Parc National de la Jacques Cartier.

Situé à 30 minutes de Québec, et à 3h30 de Montréal, ce parc nous a conquis par ses rivières et ses montagnes. Pas très hautes les montagnes, on s'entend, mais quand même, ça donne un paysage très dynamique et valonné. C'est très différent du parc du Mont Tremblant, rappelez vous, qui est plus plat (même s'il y a quand même quelques monts) avec des lacs.

Pour l'occasion, nous sommes devenus indépendants et nous sommes inscrits dans une agence de location en libre-service, histoire de pouvoir partir en weekend en fonction de nos envies, et pour pas cher ! Après l'avoir testé, le service vaut vraiment le coup, ça ne coûte pas cher, c'est pratique, et les voitures sont propres et en bon état. Trop cool, ça ça veut dire qu'on va recommencer bientôt !

Nous avons choisi de refaire le scénario scout du campement à la dure au milieu du bois avec feu de camp. Mais comme on voulait un peu compliquer les choses, il a fallu qu'on choisisse un camping situé à 2,5 km du parking. Et comme nous sommes arrivés au parc vendredi soir, la nuit, sous la pluie battante, vous imaginez que ces 2,5 kilomètres ont été un délice à parcourir. Heureusement, le parc mettait à notre disposition des charriots à trainer pour transporter nos affaires sur le chemin, assez pratique. En tout cas, le chemin a été fait dans une atmosphère complètement irréelle, n'y voyant pas à 2 mètres devant nous, et entendant le torrent gronder à nos côtés. Arrivés sur le lieu de camp, nous sommes seuls au monde et ne voyons aucune autre tente, tout juste entend-t-on quelques personnes rigoler, au loin. Et c'est parti, monter la tente la nuit et sous la pluie, c'est un défi parfait pour nous ! Défi rempli ! On a eu un gros doute sur nos capacités intellectuelles et pratiques quand on a vainement essayé de mettre le double-toit de la tente igloo destiné à ma mère... Jusqu'à tant qu'on décide que le double-toit n'allait pas avec la tente. Et effectivement, essayez de mettre un double-toit de forme canadienne sur une tente format igloo, vous verrez, ça ne marche pas fort. M'enfin, on a fait ce qu'on a pu, même avec un côté plus haut que l'autre, ça abrite toujours mieux de la pluie que rien du tout. Finalement, nous allons nous coucher, ravis, dans nos duvets mouillés.

Le lendemain, lever 9h, et surprise ! Le temps est radieux ! Et nous pouvons enfin voire le paysage ! Nous sommes au pied de la rivière la montagne face à nous ! Youpi ! Petit déjeuner au soleil, avec nos affaires qui sèchent. Puis départ pour une bonne randonnée (5 heures), le Scotora. Mais pour cela, il faut d'abord faire 15 kilomètres en voiture pour nous rendre au début du sentier, la route étant dans un état plutôt primitif, ces 15 kilomètres nous paraissent avoir duré des heures. Nous sommes arrivés, et c'est parti. Les paysages sont super beaux, pour vous donner une idée :

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Sur le chemin, nous passons à proximité de nombreuses colonies de castor, dont maman est très fière de nous apprendre la vie et les moeurs : "en fait, les castors sont des tanguys, ils restent un an et demi avec leur mère, alors qu'ils ne vivent pas si longtemps que ça...", "ils construisent des barrages pour garder l'accès à leur nourriture, parce que l'eau ne gèle pas en dessous d'un certain niveau... "pour observer les castors, il faut venir en fin de journée, là c'est trop tôt...". Voici donc à quoi ressemble les barrages des castors, pour ceux qui n'en ont jamais vus, comme c'était mon cas :

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Et ceci semblerait être typique de la forme de la rognure d'un arbre abattu par un castor, toujours selon notre ranger atitrée :

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Les chemins sont beaux, courent le long de la rivière, et sentent bon le pin chauffé au soleil (quiconque a déjà senti cette odeur sait de quoi je parle, c'est délicieux !).

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Et arrivés au bout du chemin, après un peu de grimpette, la vue est belle !

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Quel meilleur endroit pour un pique-nique ?! D'ailleurs, nous pique-niquons.

Puis une fois redescendus, à la fin de la journée... Vous remarquerez que nous ne portons pas de cirés cette fois-ci, et oui, pas de mouches noires, et à peine de moustiques, nous sommes liiiiiiiiiiiibres !!!

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De retour sur le lieu de camp, il est l'heure de préparer le feu et de mettre le dîner en route... Sauf que le parc nous a gracieusement mis à disposition du bois, mais c'est de l'espèce de vieux bouleau qui ne brûle pas, impossible de faire marcher le feu sans l'assistance respiratoire acharnée de Rémi, qui prend ici sa revanche sur mes moqueries du Mont Tremblant.

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Le repas est délicieux (saucisses-patates), à l'exeption des bananes au chocolat du dessert... Vous me direz, comment peut-on rater des bananes au chocolat ?!! Moi-même, je ne pensais pas que c'était possible, mais pourtant, le chocolat que nous avons acheté est amère-dégueu, et ne fond pas, il grille. Bref, pas mangeable, à notre grand dam.

Le lendemain matin, il fait moins beau, le ciel est couvert et la terre est humide. Mais ça ne va pas nous empêcher de nous en tenir à notre programme : la randonnée Les Loups, censée être l'une des plus belles randonnées du Québec, et en plus, elle ne fait que 3 heures. C'est parti pour 2 petites heures de montée non stop (nous avons croisé au parking un couple qui avait fait l'aller-retour en courant en 1h30... Déprimant, j'te jure). Le chemin ne casse pas des briques et sa beauté ne saute pas aux yeux, c'est sans doute le point de vue qui doit être sublime. Malheureusement, arrivés en haut, le point de vue, c'est ça :

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Et puis ça aussi :

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Dommage ! On redescend le chemin tranquillement, tandis que les premières gouttes de pluie commencent à tomber, et nous croisons des gens qui viennent à peine de commencer l'ascension en pensant : "les pauvres... en plus, en haut, on voit rien...".

Et nous rentrons à la maison ! La seule chose pas tout à fait insignifiante à signaler sur ce trajet est que j'ai conduit pour la première fois une voiture automatique et pour la première fois sur un autre continent... Et c'était cool. Comment ça, vous trouvez ça insignifiant, vous ?

Bravo à maman qui nous a suivi dans nos aventures !

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Commentaires
P
Eh be ? voilà des vacances sportives des vacances scoutes ! c'est attirant par certains cotés mais je crois que j'ai passé l'age.C'est beau la jeunesse y compris celle de maman!
M
Merci de m'avoir fait rajeunir de... quelques années en me refaisant vivre mes années scoutes!! En pire sans doute pour le 1e soir où je ne savais ni où j'étais ni où j'allais. Je n'en reviens toujours pas et, disons-le, suis très fière d'avoir aussi bien relevé le défi. Déçue quand même de ne pas avoir croisé d'orignal (qu'une bouse bien fraîche...)Merci encore pour ce beau weekend et tout le reste!
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