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Sophie et Rémi au Québec
6 septembre 2012

De la pluie et des taxis

Deuxième jour sous le soleil de Bangkok... Façon de parler, puisqu'il a plu presque toute la journée !!! C'est donc en beau poncho que je me suis dirigée vers le musée national, aux côtés de Rémi, pour qui préserver son look est important, et qui n'a pas daigné l'enfiler. Nous retrouvons Anne, bénévole qui nous fait visiter le musée et nous explique tout un tas de truc très intéressant sur la vie de Bouddha. Maintenant on peut un peu mieux comprendre les fresques des temples : tiens, là c'est le moment où Bouddha abandonne sa femme et son enfant qui dorment tranquillement, tiens, là c'est l'éveil de Bouddha qui appelle la terre, qui apparait sous forme de femme et qui tord ses cheveux... C'était vraiment intéressant. On apprend aussi que le bouddhime version Thaï est teinté d'hindouisme, avec l'importance de certaine divinités comme Ganesh, Vishnu, ou Shiva.

La pluie a cessé, puis reprend, tandis que nous nous dirigeons vers un petit resto pour déjeuner. Au menu en ce qui me concerne, riz frit au crabe, miam. Il pleut, légèrement, quand nous sortons. Du coup, on revoit un peu notre programme : nous voulions nous balader sur les khlongs, canaux qui sillonnent Bangkok, mais vu le temps autant remettre ça à plus tard. Nous marchons donc direction le temple de la montagne d'or, en haut duquel on peut admirer une vue sur la ville. En haut d'une colline artificielle nous trouvons donc un temple tout doré, et bien vivant, puisque quelques croyants récitent des prières (?) en déambulant, et frappent sur des gongs, des papiers dorés à la main ou des traces dorées sur le front. Nous redescendons, et il pleut, encore et toujours, et de plus belle ! Nous attendons une demie-heure mais rien n'y fait. On se décide à mettre nos ponchos (Rémi aussi !) pour marcher vers la maison de Jim Thompson, ex-agent secret et industriel de la soie, qui a disparu dans des conditions mystérieuses en 1967... Et bien sa maison se visite et est très jolie ! Grande maison en teck, avec de la porcelaine, des statues, etc. On y habiterait bien ! Et elle se mérite la visite... car fatigués de marcher sous la pluie, nous décidons de heler un taxi pour les 2 kilomètres qu'il reste. Nous connaissons le chemin : c'est bien simple c'est tout droit sur la même route ! Et bien à 20 mètres de l'arrivée le taxi prend à gauche et nous fait faire un grand tour dans les embouteillages des grandes avenues, pour ensuite revenir à la destination. Et pendant ce temps là, le compteur tourne. Nous nous demandons : nous prendrait-il pour des imbéciles ?! En débarquant, nous lui remettons ce qui nous parait être le juste prix de la course, amputé des 20 minutes qu'il nous a gracieusement rajoutées au compteur. Et là il nous explique que c'est parce que il y avait une interdiction de tourner à gauche qu'il a du faire un grand tour, et patati et patata... on se demande si c'est du lard ou du cochon, et en plus, les employés du musée s'en mêlent. Bref, finalement, tandis qu'une employée tente de nous amadouer, nous réalisons que le chauffeur de taxi s'en est allé !

Après cette visite, balade dans le quartier du Siam où il y a plein d'énormes grands magasin et des marchés de fringues et de pacotilles à ciel ouvert. Sympathique et distrayant, mais la nuit tombe ! Nous tachons donc de trouver un taxi pour rentrer ! Pourquoi un taxi ? Pardi, nous sommes loin de notre hotel et il n'est desservi par aucun métro. Nous demandons à un premier taxi de nous prendre, il nous envoie promener ; à un second, il nous envoie promener, à un troisième, il nous envoie promener. La raison ? Je pense que soit ils ne veulent pas aller aussi loin en voiture, soit ils ne savent pas où c'est (un comble, c'est proche du quartier historique), selon les cas. Pendant ce temps, nous sommes harcelés par les tuk-tuks. Finalement, le quatrième taxi accepte de nous prendre, nous demandons le "meter", qu'il enclenche, tout en nous expliquant durant tout le trajet : "with meter, 350 Baths, 1 hour ; without meter, 200 baths, 20 minutes". Et là, à nouveau, nous nous demandons : "il serait pas en train de se foutre de notre gueule par hasard ???". C'est-à-dire, si je comprends bien, si il met le compteur il va faire exprès d'aller lentement pour le faire tourner ?! Nous ne cédons pas et nous avons raison. Après 20 minutes à peine de voiture, nous sommes à l'hotel, et la course nous a couté 63 Baths ! Le chauffeur est à la limite de nous sortir de sa voiture avec un coup de pied au cul, et démarre en trombe à peine la portière fermée. Décidément, les taxis n'en finiront pas de nous surprendre ! Et il pleut encore !

... To be continued !

 

P1050341

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Commentaires
S
C'est pas tant l'aspect financier que la désagréable impression de passer pour un imbécile ! Mais on est d'accord, grosso modo, ça ne coute pas grand chose ! :D
M
Auriez vous trouvé plus aimable que les parisiens dans le métro ? les Thaïlandais en taxi...<br /> <br /> <br /> <br /> Je compatis n’empêche, ça doit être gavant de passer son temps à résister aux tentatives d'enfumage...
L
Haha! Les TAXIS de BKK, toute une histoire! Faut quand même relativiser: 63 baths, ce n'est que 1EUR50... ;-)
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